Toutes ces affirmations sont équivalentes à la convergence
de an vers L.
Donc cet exercice montre qu'on a une certaine flexibilité dans la façon dont
on veut exprimer la notion de la limite.
(Remarquons qu'elle a pourtant toujours la structure de
''pour tout
ε>0, il existe un
N tel que...'')
Montrons par exemple que les définitions 1. et 2. sont équivalentes.
Supposons que
(an) vérifie 1.
Fixons
ε>0.
Puisque
(an) vérifie 1., on peut définir
ε′=2ε, et garantir qu'il
existe
N tel que
∣an−L∣⩽ε′ pour tout
n⩾N.
Puisque
ε′<ε, ceci implique en
particulier que
∣an−L∣<ε, pour tout
n⩾N.
Donc
(an) vérifie 2. aussi.
Supposons que
(an) vérifie 2.
Fixons
ε>0. Puisque
(an) vérifie 2., il existe
N tel que
∣an−L∣<ε. Ceci implique en
particulier que
∣an−L∣⩽ε.
Donc
(an) vérifie 1. aussi.
Les autres équivalences se montrent de façon similaire.